Une pièce iconique jouée et rejouée dans le monde entier depuis 20 ans...

Voilà un spectacle bien nommé qui ne cesse, depuis sa création en 2001, d’être rejoué et réinventé aux quatre coins du globe. 20 performeurs, 19 chansons et un DJ. À partir d’un simple dispositif d’actions/réactions entre des hits et des corps, Jérôme Bel a conçu un spectacle qui bouscule les fondamentaux de la danse.

The show must go on met en scène des interprètes, pour la plupart amateurs, aussi ordinairement uniques et différents que le public assis en face. Avec cette invention maîtresse, le chorégraphe réussit le tour de force d’interroger les notions d'auteur et d'interprétation, d'identité ou encore de performance, tout en nous entraînant dans un grand moment de réjouissance collective ! On passe ainsi du rire aux larmes à mesure que s’écoule ce spectacle merveilleusement contrasté où Jérôme Bel noue à chaque séquence un lien sentimental intime entre le spectateur et ses danseurs.

Autre particularité de cette proposition : pour des raisons écologiques, la compagnie R.B/ Jérôme Bel n'utilise plus l'avion pour ses déplacements. La pièce a donc été créée à La Réunion sous la direction de Soraya Thomas et Sandrine Ebrard qui ont travaillé à la mise en scène à partir de transcriptions, de vidéos et de répétitions en téléconférence avec la compagnie.

2007
Cette année-là, Jérôme Bel, avec vingt danseurs de sa compagnie, est de retour de Melbourne où il vient de jouer The Show Must Go On. Il lit dans l’avion un article à propos du réchauffement de la planète et de la nécessité de réduire notre empreinte carbone. Il décide alors qu’il ne voyagera plus jamais avec l’ensemble de sa compagnie, mais qu’à la place, seuls deux de ses danseu.r.se.s seront missionné.e.s pour remonter la pièce à l’étranger avec des  danseu.r.se.s loca.ux.les. Douze ans plus tard, il ira encore plus loin : il décide de boycotter complètement le transport aérien et tente d’inventer de nouveaux modes de production artistique.