Ce film est une invitation au voyage dans les deux îles du réalisateur, celle où il vit, La Réunion, et celle où il a grandi, Madagascar. Confronté à l’épuisement des ressources et à la concurrence mondiale, chacun des îliens que l’on rencontre pourrait bien être le dernier à maîtriser et réinventer le savoir-faire de ses ancêtres.
Un carnet fabriqué à la main s’ouvre sur le visage d’Inel, un Réunionnais chasseur et cuisinier de larves de guêpes. Sa famille aime à dire qu’il vit comme il y a cinquante ans. Après une journée passée en leur compagnie, une page se tourne et l’on arrive chez Ti Jean, un retraité des salines de La Réunion qui faisait autrefois le même travail harassant que Tsizafy, saunier dans le Sud de Madagascar. Ti Jean a connu la fermeture des salines et Tsizafy n’est pas à l’abri de perdre à son tour son travail ; en cause la concurrence mondiale mais aussi la pollution qu’engendrera l’installation d’une gigantesque exploitation minière dans la région.
En remontant vers le Centre de la grande île, on fait la connaissance de Charline et sa famille qui tissent la soie sauvage tandis que leur vieil ami, Vincent, se bat pour protéger la forêt qui sert d’habitat aux vers à soie ; là aussi une multinationale veut implanter une mine d’or.
Durant le voyage retour à La Réunion, on garde en tête les visages de tous les enfants de ce voyage qui écriront la suite de l’histoire d’Île était une fois…
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